LATERNA MAGICA

L’ensemble LATERNA MAGICA est composé de musiciens diplômés ou enseignants dans les conservatoires supérieurs de Bruxelles, Paris et La Haye. Favorisant l’interprétation des sonates en trio issues du répertoire de la période baroque, l’ensemble ne néglige pas cependant une tradition historique d’arrangements et de transcriptions, y accordant une place toute particulière dans ses programmes de concert. Le premier enregistrement de l’ensemble, Exercitium. Transcriptions of Bach works. paru sous le label Solal, est consacré à Johann-Sebastian Bach. Le second, Opera Minima . Händel with care, paru chez Paraty, présente des transcriptions d’opéras de Haendel dans l’esprit de celles publiées par l’éditeur londonien John Walsh.

​Laterna Magica se produit régulièrement dans différents festivals, salles belges, européens (Festival de l’Eté Mosan, Festival des Midis-Minimes, Automne Musical Festival de Spa, Festival de Musique Baroque en Famenne Ardenne, Balades musicales de Rixensart, Palais des Beaux-Arts de Charleroi, Summer Festivities of Early Music Summer de Prague, Musée d’histoire naturelle de Berlin, Festival Bach en Combrailles …) et asiatique (Hanoi, au Vietnam, New-Dehli et Pondichery, en Inde, Singapour, National Center for the Performing Arts, Beijing, en Chine, Chuncheon International Early Music Festival, Chuncheon, en Corée du Sud), ainsi qu’en Amérique latine (Festivals Encuentro musical boliviano-europeo, à La Paz, et Misiones de Chiquitos, à Santa-Cruz, Bolivie, Festival Esteban Salas 2007, à La Havane, à Cuba , Semaine de la Francophonie Brasilia, Alliance Française de Rio de Janeiro et Sao Paulo, au Brésil).

Ariane De BIEVRE

Percussions et Flûte

Laura POK

Flûte à bec et Viole de gambe

Nathalie HOUTMAN

Bansuri, Flûte à bec, Flûte Shakuhachi, Xiao

L’ensemble Laterna Magica prolonge, dans la présente édition discographique, les intentions d’un des plus grands compositeurs d’opéras italiens, en offrant des arrangements inédits d’airs célèbres de Haendel remaniés pour deux flûtes à bec et basse continue. Très répandu à l’époque, l’emprunt d’œuvres préexistantes est une pratique courante dans la composition musicale : plus encore que Bach, Haendel puise son inspiration dans le répertoire, en plagiant, sans scrupule, des thèmes ou des passages entiers sans apporter de modifications majeures, dans le but de donner une nouvelle vie à l’original, en l’intégrant parfaitement sous un habit nouveau.

Gilles Rémy

extrait du livret

F7B359A l’instar de la fameuse lanterne magique dont le dispositif plutôt simpliste et réduit permettait aux particuliers de s’enchanter des derniers événements spectaculaires à la mode, dans l’intimité de leur salon, les instrumentistes de l’ensemble bien nommé  Laterna Magica savent maîtriser l’exercice de la réduction (et de la transcription, grâce en majorité, à leurs compétences propres), et exprimer souvent la virtuosité élégante et poétique du Haendel lyrique… mais, c’est la singularité et le défi de ce programme, … sans les voix. Ici, le chant est celui principalement des deux flûtes à bec, auxquelles répondent le geste tout aussi libéré et inventif du violoncelle et du clavecin. (…)

Audacieux dans ses transpositions pour 2, 3 et 4 instruments concertants et solistes, libre par un geste totalement assumé, soucieux de couleurs et d’éloquence, à l’instar du superbe visuel de couverture (le cœur d’une pivoine rose mordorée), l’ensemble  Laterna Magica porte bien son nom et relève les défis multiples d’un programme aussi virtuose que passionné.

Benjamin BALLIFH, Classique news

Octobre 2018